La genèse de « L’homme idéal est déjà pris »

Yves Charnet fut le troisième auteur que je rencontrai lors des workshops. Joyeux, bavard et plein d’humour, il n’a pas hésité à donner de lui-même pour nous conseiller et nous accompagner dans l’écriture, jusqu’au point de perdre sa voix (pour être juste avec la réalité, il était très malade au début du workshop et une matinée de discours a entraîné la chute de ses cordes vocales). Si vous aimez l’autofiction, je vous conseille de jeter un œil à la bibliographie de cet écrivain ( La tristesse durera toujours, Proses du fils, Coeur furieux ou Mon amour, entre autres).

Le texte que j’ai produit dans cet atelier d’écriture est loin de me satisfaire entièrement. Certains passages me conviennent, d’autres me dérangent. Mais pour rester fidèle à l’esprit de workshop (produire dans un temps restreint), je ne proposerai pas de version réajustée.

Le thème de base était les failles intérieures, mais nous n’étions pas obligés de le respecter. Ce qui m’arrangeait bien, parce que je n’avais pas de blessures particulières à exploiter. J’ai donc choisi de partir sur un sentiment bien plus positif : l’amour.

J’ai eu pas mal de difficultés à écrire le texte et surtout à le débuter, à trouver une ligne directrice pour conduire mon histoire. J’avais l’impression de trop me raconter, de trop m’autobiographer alors que le but était de s’autofictionner. Aujourd’hui encore, je doute de l’efficacité de mon texte. Mais il est là, alors autant le faire vivre.

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